Bien évidemment, nous ne pouvons pas faire l’impasse sur le saxophone dans notre série d’articles sur les instruments de musique. Il est étonnant de voir que cet instrument relativement jeune – son invention date de 1840 – joue un si grand rôle dans la pop et le jazz. En effet, le saxophone est un instrument populaire que l’on peut entendre sur de nombreux grands tubes. Sur ce blog, nous vous parlons de l’histoire, des divers types disponibles, des styles de jeu et des techniques de jeu de cet instrument extraordinaire.

Saxophone : histoire, types et techniques de jeu
Photos : Gerard Burgers

Saxophone : histoire, types et techniques de jeu
Le saxophoniste Allard Buwalda (photo : Fred de Groot)

Voix humaine

« De tous les instruments de musique, le saxophone est probablement celui qui est le plus proche de la voix humaine », dit le saxophoniste Allard Buwalda. « Le saxophone offre une richesse sonore énorme. Il permet de passer facilement d’un son dur et fort à un son doux et agréable. Cela vous permet d’exprimer presque chaque émotion imaginable. » Allard Buwalda est un saxophoniste de session/studio très demandé. Il a joué avec Cor Bakker et de nombreux artistes mondialement connus. Il fait également partie de la section des cuivres The Jayhorns (qui ont travaillé avec les artistes néerlandais Marco Borsato et Alain Clark). Buwalda a réalisé deux CD en solo, et son dernier projet avec The Phonebox Quintet a même été nominé pour un Edison Jazz Award. Au tendre âge de huit ans, il a été capturé par le son du saxophone. « C’était quand j’ai vu jouer un clown sur un saxophone, au cirque Boltini. J’étais immédiatement fou de ce son. » À l’origine, le saxophone est un instrument classique. Il a été inventé par le Belge Adolphe Sax. Toutefois, le saxophone n’a jamais joué un rôle essentiel dans les orchestres classiques. De plus, il n’est pas aussi populaire que d’autres instruments à vent, comme la flûte traversière, la clarinette, le hautbois ou encore les cuivres. Toutefois, il existe diverses pièces classiques connues où le saxophone joue un rôle important, comme le Bolero de Ravel et des pièces solo de Ibert et Glazoenov, notamment. On retrouve le saxophone plus dans la musique de chambre, surtout dans les quatuors de saxophones. Dans le jazz et la pop, le saxophone se rencontre beaucoup plus souvent. En effet, dans les années 20, à l’époque des bigbands, le saxophone a fait son entrée dans le jazz. Plus tard, il a également fait fureur dans la pop et le jazz. « C’est assez étonnant, puisqu’il s’agit d’un instrument acoustique », dit Buwalda. « Je pense que c’est dû à la polyvalence sonore du saxophone. C’est moins le cas avec la clarinette et la flûte traversière, même si j’aime beaucoup la flûte traversière. Les gens aiment d’ailleurs tout simplement les solos au saxophone. »

Saxophone : histoire, types et techniques de jeu
Adolphe Sax, l’inventeur du saxophone

Adolphe Sax

Le saxophone a été inventé en 1840 par le Belge Adolphe Sax (1814-1894). Sax est issu d’une famille de fabricants d’instruments. Outre l’invention du saxophone, il est connu pour ses améliorations importantes sur d’autres instruments à vent. Avec le saxophone, Adolphe Sax voulait créer un instrument alliant la souplesse des instruments à cordes, les possibilités dynamiques des cuivres et les possibilités sonores des bois. Bref, il voulait développer un instrument qui réunissait toutes les bonnes caractéristiques de tous les instruments d’orchestre classiques. Et il a réussi. Mais le saxophone, nous l’avons dit, n’a pas trouvé de place dans les orchestres classiques. Notez que le premier saxophone fabriqué par Sax était un saxophone basse qui est plus facilement à construire, en raison de ses proportions. Dans les années suivantes, il a conçu les autres saxophones de la famille.

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À l’instar du hautbois, de la clarinette et de la flûte traversière (de haut en bas), le saxophone appartient à la famille des bois. Toutefois, il est généralement fabriqué en bois. Nous expliquons pourquoi ci-dessous.

À Paris

La vie d’Adolphe Sax n’était pas sans difficultés. En effet, il n’a pas été épargné par la maladie et les accidents. La plupart de ses frères et de ses sœurs sont morts jeunes. Sax a lui-même perdu sept enfants. De plus, son entreprise n’a pas toujours eu du succès. En Belgique, son pays natal, il n’a pas reçu la reconnaissance qu’il méritait pour son invention. Heureusement, Adolphe Sax est devenu fournisseur de l’armée française avec ses instruments. En 1842, il s’est installe à Paris où il a ouvert une fabrique d’instruments de musique nommée Adolphe Sax & Cie. Quelques années plus tard, les instruments de Sax ont été supprimés des musiques militaires, et en 1852 son établissement fait faillite. Mais sous Napoléon III, il est redevenu fournisseur officiel de l’armée. Durant la guerre franco-allemande, l’entreprise a de nouveau déclaré faillite. Sax a été même obligé de vendre les instruments issus de sa propre collection. Bien qu’il ait fait une invention très intéressante pour laquelle il a reçu la reconnaissance du monde de la musique, Adolphe Sax n’a pas fait fortune. Après sa mort à l’âge de 79 ans, il n’a laissé que des dettes. Son entreprise a été poursuivie par son fils. En 1928, le célèbre fabricant d’instrument français Henri Selmer a repris les affaires de la société. Selmer est encore aujourd’hui reconnu pour la qualité de ses saxophones et de ses autres instruments à vent. Allard Buwalda est un endosseur de Selmer.

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Le bec est généralement fabriqué en ébonite et l’anche est en arundo donax (un type de bambou).

Anche et clés

Avant d’aborder l’aspect musical du saxophone, parlons d’abord un peu de la technique. Le saxophone est un instrument à vent portant un bec équipé d’une anche simple, à l’instar d’une clarinette. L’anche d’un saxophone est fabriquée à partir d’une espèce de bambou appelée « arundo donax ». La vibration de l’anche sur le bec permet l’émission du son par mise en vibration de la colonne d’air contenue dans le corps du saxophone. Allard Buwalda utilise des anches La Voz de Rico. La majorité des saxophones sont constitués de laiton, un alliage de cuivre et de zinc. Néanmoins, le saxophone fait partie des bois, tout comme la clarinette et le hautbois, par exemple. C’est parce que son anche et ses clés ressemblent plus à celles d’une clarinette qu’à celles des cuivres qui disposent d’une embouchure et de pistons. Notez que la flûte traversière est considérée comme faisant partie à la famille des bois, puisqu’elle était fabriquée autrefois en bois. Le corps du saxophone est un tube conique équipé de clés. Plus ce tube est long, plus le son sera grave. La majorité des clés sont fermées par défaut. En ouvrant (ou en fermant) certaines clés, vous pouvez obtenir les différentes hauteurs de son. Sur un saxophone, on peut utiliser également le suraigu dont les notes sont obtenues à partir de doigtés spéciaux permettant de faire sonner une harmonique particulière. Pour faciliter le jeu du suraigu, il possède une clé d’octave. « Au niveau des octaves, il existe une grande différence avec la clarinette », dit Buwalda. « Si vous faites des suraigus sur une clarinette, elle monte une octave plus une quinte plus haut. C’est ce que l’on appelle une duodécime. C’est à cause de cette différence qu’il est difficile de passer du saxophone à la clarinette. » Allard Buwalda joue également de la clarinette et de la flûte traversière.

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En ouvrant (ou en fermant) certaines clés, vous pouvez obtenir les différentes hauteurs de son.

La famille des saxophones

Plus le tube est long (et plus le saxophone lui-même est long), nous l’avons dit, plus le son sera grave. Les membres de la famille des saxophones ont chacun une longueur de tube différente. Les cinq variantes les plus utilisées de cette famille sont (de haut en bas) : le saxophone soprano, le saxophone soprano, le saxophone alto, le saxophone ténor, le saxophone baryton et le saxophone basse (le type de saxophone le plus rare de ces cinq variantes). On trouve l’alto surtout dans le pop et le jazz, et le ténor aussi. « L’alto est très maniable, surtout pour les enfants », dit Buwalda. « Voilà pourquoi l’alto est le type de saxophone le plus utilisé ». Le soprano, le ténor et le basse sont accordés en Si bémol (Bes), tandis que l’alto et le baryton sont en Mi bémol (Es). Si un saxophoniste ténor joue un Do sur une partition, on entend un Si bémol (tout comme avec une trompette en Si bémol). Les partitions pour saxophone doivent donc être transposées. Beaucoup de partitions pour instruments à vents sont écrites en Fa, Si bémol ou Mi bémol pour éviter une foule de dièses et de bémols supplémentais. Mais pourquoi ces instruments ne sont-ils pas tout simplement accordés en Do ? « Il est possible de faire ça, mais un saxophone en Do sonne moins bien », dit Allard Buwalda. « C’est probablement à cause des proportions. Le soprano, le ténor et le basse sonnent mieux en Si bémol. L’alto et le baryton sonnent mieux en Mi bémol. »

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Les membres les plus courants de la famille des saxophones (de gauche à droite) : le soprano (droit et courbé), l’alto, le ténor, le baryton et le basse

Perce toujours plus grande

À l’origine, le saxophone est connu pour sa sonorité douce. Toutefois, dans les années 20, lorsque le saxophone faisait son apparition dans les big bands, son volume sonore n’était pas suffisamment élevé pour jouer avec des cuivres. Pour augmenter le volume, on a décidé de rendre la forme de son corps plus conique. On lui a donc donné une perce plus large. Cette évolution a continué lorsque l’on a commencé à utiliser le saxophone dans la pop et le rock. Encore aujourd’hui, on continue à augmenter la taille de perce des saxophones. Buwalda n’aime pas cette tendance. « Un saxophone avec une large perce sonne bien au début. Mais après quelque mois ça devient ennuyeux. À mon avis, on ne devrait plus changer les dimensions de la perce ». Mais Allard Buwalda comprend très bien que l’on ne cesse d’essayer d’obtenir un son de plus en plus fort. « Les saxophones sont souvent joués avec des cuivres, au sein d’un bigband ou d’une section des cuivres. Et les trompettistes deviennent de mieux en mieux. Leur niveau est beaucoup plus élevé qu’à l’époque de Louis Armstrong. À cause de ce changement de niveau, le volume sonore des trompettistes a augmenté aussi. De plus, les trompettistes ont plus de mal à s’entendre, puisque le pavillon d’une trompette se trouve plus loin du joueur. Le son d’un saxophone se répand beaucoup plus dans l’espace. » Voilà pourquoi Buwalda n’aime plus jouer dans un big band ». Les trompettistes derrière vous jouent beaucoup trop fort. Mais j’ai constaté ce même phénomène dans d’autres situations. Celui qui assure la direction musicale devrait résoudre ce problème. Dans le big band de Wynton Marsalis, le mélange entre les divers instruments est très bon. Ça dépend aussi de la façon dont une pièce est écrite. Si elle est écrite de manière « ouverte », le problème est moins présent. » Au fil des années, le caractère sonore du saxophone a également changé, notamment à cause de la façon dont l’on joue aujourd’hui. C’est surtout parce que l’on utilise le saxophone de plus en plus dans la pop et le rock, où un son tranchant est requis. « Adolphe Sax n’aurait pas aimé cette évolution, parce que ce n’est pas ainsi qu’il a imaginé le saxophone », dit Buwalda.

Jouer du saxophone dans un groupe

D’après Allard Buwalda, certains joueurs de cuivres envient les saxophonistes, puisque le saxophone serait un instrument plus facile à apprendre. « Les cuivres doivent travailler beaucoup sur leur technique de jeu. Les saxophonistes passent moins de temps à parfaire leur technique, ce qui leur laisse plus de temps pour faire autres choses, comme apprendre un autre instrument, par exemple. On voit aussi que beaucoup de saxophonistes étudient l’harmonie au saxophone, tout comme des claviéristes et les guitaristes. » Peut-on comparer les saxophonistes avec les musiciens d’une section rythmique (batteur, bassiste, guitariste en claviériste) ? « Non, c’est un monde totalement différent. C’est surtout à cause de leur itinéraire. Les musiciens jouant dans une section rythmique ont généralement commencé à jouer de le leur instrument individuellement, puis rejoint un groupe. Les instrumentistes à vent (moi y compris) rejoignent souvent un orchestre dès le début, où l’ambiance est bonne. Encore aujourd’hui, j’adore jouer avec mon orchestre d’autrefois comme invité. » Cette manière de jouer est très différente de celle d’une section rythmique. « Dans une section rythmique, chaque membre suit son propre chemin. Bien sûr, chaque musicien doit jouer avoir le bon groove, mais une section de cuivres doit être un tout, où chaque détail doit être parfait. En tant que section des cuivres, il est très important de jouer correctement et d’avoir un bon timing. »

Niveau d’entrée bas

Est-il difficile d’apprendre le saxophone ? « Non, pas vraiment », dit Allard Buwalda. « En fait, la trompette et le trombone sont beaucoup plus difficiles à apprendre. Si vous répétez régulièrement, vous serez en mesure de jouer votre première chanson au bout d’un mois. Vous n’arriverez pas à faire ça sur une trompette ou un trombone. À haut niveau, tous les instruments sont à peu près au même niveau de difficulté. Mais pour débuter, le saxophone est plus facile, puisqu’il permet de jouer rapidement ses premières mélodies. » Toutefois, le saxophone possède ses propres difficultés. « Le saxophone est un instrument faux par essence. Si vous jouez une gamme, il faut changer le ton légèrement pour éviter que votre instrument ne sonne faux. Jouer juste est probablement l’aspect le plus difficile quand vous apprenez à jouer du saxophone. » Quelles sont les erreurs les plus fréquentes des saxophonistes ? « On voit parfois que les saxophonistes touchent trop souvent l’anche avec la langue. L’arrière de la langue influe alors trop sur la vibration de l’anche, ce qui n’a pas d’effet bénéfique sur le son. On voit aussi que certains saxophonistes utilisent trop la partie supérieure de leur gorge pour avoir du son. Ça aussi n’est vraiment pas bénéfique pour le son. En tant que saxophoniste, il faut faire le moins possible. »

Instrument abordable

« Le grand secret pour devenir bon au saxophone est une bonne maîtrise de son souffle », dit Buwalda. « Pour moi, c’était vraiment une révélation. Si vous maîtrisez votre souffle, vous aurez un meilleur contrôle et vous pouvez même compenser le phénomène de clés qui ne ferment pas complètement. » Pour avoir un bon souffle, il faut utiliser les extrémités de sa bouche. Sur nos blogs sur la technique de chant, nous parlons de ce sujet plus en détail. « L’avantage du saxophone est que ce n’est pas un instrument vraiment coûteux », dit Allard Buwalda. Pour environ 4 000 euros, on obtient un instrument de très haute qualité. Il y a beaucoup d’instruments qui sont beaucoup plus chers. Prenons la flûte traversière. Les flûtes traversières professionnels utilisées dans les orchestres classiques coûtent de 60 000 à 80 000 euros. »

Saxophone : histoire, types et techniques de jeu
Saxophones en diverses finitions (de gauche à droite) : matte, dorée et argentée

Bon à savoir

Laque ou mat ?

Les saxophones sont disponibles dans diverses finitions : matte « vintage », argentée et dorée (comme sur la photo ci-dessus). Pour les deux dernières finitions, le saxophone est recouvert d’une couche d’or ou d’argent. Buwalda préfère les saxophone en finition dorée, en raison du son. « J’ai l’impression qu’un saxophone doré résonne plus librement. Ça permet d’avoir un meilleur son. C’est probablement parce que la couche d’or sur un saxophone est très fine. Une couche d’argent est plus épaisse. »

Saxophone et chanteuse

Accompagnez-vous une chanteuse au saxophone ? D’après Allard Buwalda, il vaut mieux prendre un saxophone ténor dans ce cas, plutôt qu’un saxophone alto. « Le saxophone alto se trouve dans la même zone de fréquences que beaucoup les chanteuses. Je sais par expérience que ça peut être très inconfortable pour elles. Avec un saxophone ténor, on a un son plus bas qui est moins proche du registre vocal d’une chanteuse. Et ne jouez jamais en même temps que quelqu’un chante, c’est une règle importante, surtout en studio. »

Jouer sans blessures

Avec n’importe quel instrument de musique, on peut se blesser, par l’effort, par exemple. C’est également le cas du saxophone. « Si ça fait mal, il faut arrêter immédiatement de jouer », dit Buwalda. Le même conseil s’applique à d’autres instruments de musique.

Lire des notes ou non ?

D’après Buwalda, il est important de connaître le solfège si vous voulez devenir pro dans la musique. « La plupart des musiciens ayant déjà joué dans un orchestre savent lire et jouer une partition. C’est différent pour les guitaristes, par exemple. Mais je connais aussi des guitaristes qui connaissent très bien le solfège. Ce sont souvent des guitaristes de studio et de session très demandés. Le solfège n’est pas difficile. N’importe qui peut l’apprendre. Le talent musical n’a rien à voir là-dedans. Jouez chaque jour à partir d’une partition pendant 30 minutes et réglez le métronome à chaque fois à une vitesse plus élevée. »

Saxophonistes influents

Il existe de nombreux saxophonistes connus. Voilà pourquoi nous nous concentrons ici sur les saxophonistes orientés pop et jazz les plus influents.

Rudy Wiedoeft (1893-1940) était un saxophone américain d’origine allemande. Il jouait sur un saxophone C Melody. Grâce à Wiedoeft, ce dernier a connu un grand succès, notamment dans les orchestres de danse. Il a inventé beaucoup d’effets qui sont utilisés encore aujourd’hui.

Johnny Hodges (1906-1970) était un saxophoniste alto connu pour son son sensuel et ses glissandos fluides. Il a joué au sein du big band de Duke Ellington, notamment.

Coleman Hawkins (1904-1969) était le premier saxophoniste à utiliser un ténor dans le jazz. Son style se reconnaît par sa sonorité large et riche en harmoniques.

Lester Young (1909-1959) était un saxophoniste ténor qui a joué dans le big band de Count Basie. Il était un contemporain de Coleman Hawkins, mais il avait un son plus léger et lyrique.

Charlie Parker (1920-1955) était un saxophoniste et un compositeur orienté bebop. Il est considéré comme l’un des jazzmen les plus influentes de tous les temps.

Julian ‘Cannonball’ Adderley (1928-1975) était un saxophoniste alto connu pour son style expressif et enjoué. Considéré comme le nouveau Charlie Parker à son époque, il était plus orienté pop que ce dernier.

Phil Woods (1931-2015) était un saxophoniste orienté bebop influencé par Charlie Parker. C’est lui qui a joué le célèbre solo de saxophone sur la chanson pop Just the way you are de Billy Joel.

Gerry Mulligan (1927-1996) était un saxophoniste baryton connu qui est considéré comme l’un des chefs de file du cool jazz.

John Coltrane (1926-1967) est considéré comme le saxophoniste ténor le plus important des années 60. Il jouait du hard bop et du free jazz. Michael Brecker (voir plus loin) était inspiré par Coltrane.

Lee Konitz (1927-2020) était un saxophoniste alto qui avait un son « west coast » caractéristique. Il a inspiré de nombreux saxophonistes.

David Sanborn (1945) joue sur un alto. Il est considéré comme le saxophoniste pop le plus important du 20e siècle. Sanborn est inspiré par Julian ‘Cannonball’ Adderley.

Michael Brecker (1949-2007) était un saxophoniste qui a joué un rôle important dans la pop, tout comme David Sanborn. Mais Brecker jouait du saxophone ténor et avec des harmoniques plus prononcées. Il jouait également du jazz.

Branford Marsalis (1960) joue du jazz, de la musique classique et de la pop. Il a un son plus doux que Michael Brecker. Marsalis a collaboré avec Sting, notamment.

Jouer avec un ampli

Il existe deux manières pour amplifier un saxophone à l’aide d’un micro : vous pouvez attacher un micro à pince au pavillon ou utiliser un micro fixé sur un stand. « Un micro à pince vous donne plus de liberté de mouvement », dit Buwalda. « Et la distance entre le micro et le pavillon ne change pas. C’est idéal pour les ingénieurs du son. Moi, j’utilise un micro à pince de AMT. »

Sentir où la note se trouve

Dans cet article, on dit que jouer juste est probablement l’aspect le plus difficile du saxophone. Heureusement, il existe plusieurs manières pour vous améliorer dans ce domaine. Une fois que vous savez ou se trouvent les notes (en les chantant, par exemple), vous commencerez immédiatement à jouer plus correctement. Tentez de trouver la bonne note au premier essai.

Voir également

» Trompette : types, histoire et technique de jeu
» L’harmonica dans la soul et le funk – 10 morceaux
» La famille des cuivres : du registre le plus aigu au registre le plus grave
» Entretien des instruments à vent en cuivre

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