4 différences entre le ukulélé et la guitare

Le ukulélé ressemble à une mini guitare, mais cet instrument a sa propre identité et peut exister de manière indépendante. Nous aborderons 4 caractéristiques uniques. Lisez et écoutez !

#1. Accordage

Les ukulélés normaux ont un accordage particulier : l’accordage ré-entrant. Sur une guitare – et d’autres instruments à cordes similaires, comme la mandoline et le violoncelle – les cordes sont accordées dans l’ordre de la hauteur des sons. Cela signifie que si vous commencez par la première corde et finissez par la dernière, les sons vont du grave à l’aigu : c’est l’accordage linéaire. Ce n’est pas le cas pour le ukulélé : la corde la plus grave se situe au milieu, tandis que les deux plus aiguës (A et G) se trouvent aux extrémités. Avec deux notes aiguës proches, vous obtenez un son particulièrement clair.

#2. Techniques

Il existe deux techniques qui fonctionnent particulièrement bien sur un ukulélé. George Formby était un célèbre ukuléléiste  qui a popularisé le “split stroke”. C’est un motif de frappe où l’on ne joue pas seulement toutes les cordes ensemble, mais aussi la corde supérieure et inférieure séparément. Le résultat est un son brillant et unique.  Les deux cordes extérieures étant très proches en termes de hauteur, il est possible de créer de petites mélodies. À la guitare, cet effet n’est pas aussi prononcé, car le mi aigu et le mi grave (les cordes extérieures) sont essentiellement les mêmes notes. L’autre technique, la “campanella”, est issue de la musique classique. John King a découvert qu’elle était également bien adaptée au ukulélé, surtout en raison du manche court de cet instrument. En jouant les notes d’une mélodie autant de fois que possible sur des cordes différentes, toutes les cordes continuent à résonner, ce qui donne un effet de carillon.

#3. Format

C’est très mignon que le ukulélé ressemble à une guitare qui aurait rétrécie au lavage, mais il ne s’agit pas seulement d’une question d’apparence. Le petit format du ukulélé – en particulier les modèles soprano et concert – se prête bien à un jeu percussif. En d’autres termes, il s’agit d’une sorte de tambourinage sur un instrument à cordes, ce qui se faisait beaucoup à l’époque où l’ukulélé a fait son apparition (au 19ème siècle). Sa sonorité vivante et enjouée permet également au ukulélé de se distinguer au sein d’un groupe. Enfin, sa petite taille facilite son transport. De plus en plus de campeurs, de routards et de touristes constatent que l’ukulélé est un compagnon de voyage musical idéal.

#4. Diversité

Le ukulélé est disponible dans toutes les formes, tailles et couleurs, souvent à des prix abordables. Il est donc facile de se retrouver avec plusieurs ukulélés dans sa collection. Ukulélés soprano, baryton, basse et même des modèles électriques, des banjo-lélés, des modèles en sol grave et en sol aigu, et bien d’autres encore. De plus, cet instrument est utilisé dans divers styles musicaux, allant de la pop au jazz en passant par la musique classique. À collectionner donc !

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